Anne de Xainctonge,

la fondatrice des Ursulines de Dole

A 15 ans, Anne de Xainctonge découvre auprès des Jésuites les chemins ignatiens de la vie spirituelle chrétienne. C’est en les regardant agir avec les garçons dans leur collège de Dijon que naît en elle un appel intérieur qu’elle reconnaît comme une vocation :

« Dieu est bon et il aime les hommes et les femmes de la même manière ».

 Ce que les Jésuites font pour l’éducation des garçons, Anne de Xainctonge le fera pour les filles et les femmes, « à commencer par les pauvres et les servantes ».

Cette audace trouve une résistance dans sa famille et plus particulièrement à partir du moment où elle décide de réaliser son projet à Dole plutôt qu’à Dijon.

Elle fuit, en effet, sa ville natale pour gagner Dole, ville « ennemie » qui dépend de la couronne d’Espagne.

Devenue une pauvre parmi les pauvres, elle subit dix longues années d’épreuves, d’abandon, de moqueries, avant de fonder sa compagnie.

Son projet se caractérise par « le refus de la clôture monastique », qui exclut toute prétention à une approbation canonique de l’Église.

Pourtant, les premières sœurs commencent à inventer leur manière de vivre ensemble. Les sœurs de Sainte-Ursule, créent dès l’origine des écoles ouvertes à toutes et gratuites.

Ainsi les sœurs veulent « sortir pour Dieu », aller à la rencontre de leurs frères et sœurs, à la manière de Jésus parcourant la Galilée et la Judée.

Depuis lors, les Sœurs de Sainte-Ursule, en ouvrant de nombreuses écoles, sont au service de l’éducation. Elles poursuivent actuellement, cette mission éducative dans le monde.

Aujourd’hui comme hier, un même défi : permettre à tout élève, tout étudiant, tout jeune, de trouver sa place et donner le meilleur de lui-même.